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Les 10 choses à faire pour éviter les disputes dans son couple et favoriser l'harmonie

Dernière mise à jour : 24 sept. 2020


On dit souvent qu'il normal et nécessaire de se quereller dans son couple, mais ces disputes sont elles nécessaire? Et-il possible de les déjouer?


Le couple comme espace initiatique








Dans une relation amoureuse, on met souvent à contribution une grande partie de sa propre énergie au service de la relation idéale, bien trop souvent fantasmé. On dévoile son intimité, on partage son quotidien, on veux créer des projets en communs pour « construire quelque chose ensemble »... Édifier son couple comme une majestueuse cathédrale, faite de forces et d'équilibre relève plus du fantasme que du réellement réalisable. En cela le couple est comme espace initiatique, un chemin où les souffrances de chacun se rencontrent, où les épreuves de vie se partagent, et nous confrontent à notre réalité personnelle, pour normalement en sortir plus grand.

En effet nous avons tous un idéal de couple, bien souvent nous tentons de mimer et reproduire le modèle d'inspiration qu'est celui de nos parents, ou à l 'inverse, nous souhaitons « faire totalement le contraire » afin de tenter réparation... Un tel chantier crée de nombreuses frustrations, désillusions, moments d’agacements, pouvant mener à la friction.


Qu'importe le style d'entreprise d'un couple, en aucun cas les disputes ne sont obligatoires. Elles ne garantissent pas non plus un bonheur conjugal. A trop se disputer, le couple perd son équilibre; le désir devient volatile, et s'échappe peut à peut vers d'autres objets d’investissements. La confiance "se fait la malle", et l'empathie se transforme en égoïsme, la communication stérile... Et là, c'est peut-être le début d'une longue crise...

Alors comment remédier à tout ça ? Est-il possible de prévenir ce genre de crise, d'éviter les disputes et se reconnecter à l'amour altruiste et désir de l'autre ? La réponse est Oui !


" Gardons le parti d'Eros

contre Thanatos quoi qu'il arrive."


La souffrance dans un couple peut aussi être perçu comme un catalyseur de conscience indivuelle mais aussi collective, et non comme une fatalité, une voie sans issue. La souffrance, lorsqu'elle se présente dans le couple, sous ces multiples aspects ( frustations, culpabilité, honte, rejet, projections, déni, colère, tristesse, infidélité, jalousie et autres...) n'est que l'expression de besoins beaucoup plus profond. Bien souvent la souffrance de l'un, vient réveiller celle de l'autre, et c'est d'ailleurs à partir de là que le couple se transforme en une mise en scène théatrale mimant le drame des enfances irrésolues.

Nous disons souvent que c'est la voix de l'enfant intérieur en nous qui n'est pas exprimée, écoutée ou comprise, et qui s'exprime ainsi dans nos querelles...

Bienheureusement nous avons le choix de ne pas être l'esclave de cette souffrance, nous avons le choix de privilégier dans le couple, l'Amour à ce qui le déchire. Comme le dit si bien le philosophe Edgar Morin: " Gardons le parti d'Eros contre Thanatos quoi qu'il arrive."



Les 10 conseils à appliquer pour éviter les disputes







1- Revenez régulièrement à votre respiration, et souvenez-vous qu'au fond vous aimez votre conjoint

Cela permet de prendre conscience de la qualité de la relation et ses fondements, et de la communication. "Est-ce que le type de relation est basée sur de l'amour, ou sur de la peur? Que signifie au fond ma tristesse, ou ma colère"


2- Dites les choses si possible sur l’instant, avec empathie et gentillesse

Blesser l'autre ne fait qu'envenimer la colère.


3- Ne pas s'exprimer sur un ton accusateur, ni faire de généralisation

Il y a une différence entre dire "tu ne ranges jamais tes vêtements" et "tu as laissé tes vêtements sur la chaise du salon, pourrais-tu les ranger s’il te plaît ?"


4- Différer la discussion

Si vous sentez la colère monter, allez faire un tour et pratiquez la marche et la respiration consciente C’est la meilleure façon de ne pas rentrer dans le conflit, et de revenir au calme .


5- Ne pas faire le procès de l'autre en lui reprochant d’être ce qu’il est

Selon le fondateur de la Communication Non – Violente Marshall Rosenberg:

« Toute évaluation qui implique un reproche, un jugement, un reproche, une faute est l'expression tragique d'un besoin non satisfait. »


6- Reconnaître ses torts

Dans un moment calme, mettez-vous d’accord sur le fait que les torts sont toujours partagés. Ce qui permet, lors de la dispute, que l’un des deux puisse le rappeler et calmer le jeu. S’acharner à démontrer que l’on a raison n’a aucun sens. L’important, c’est juste de trouver des solutions au problème.


7- Ne pas s'autoriser les disputes en public, devant ses proches, ses amis, ses enfants

Pauser un cadre relationnel sain est primordial, cela permet de mettre en place des limites non franchissable. Quand on commence à se manquer de respect l’un l’autre devant des gens qu’on aime, on passe un cap.


8- Pas de violence physique et ni verbale


9- Ne pas se mentir, être honnête envers soi-même

Evitez d'user de manipulation. Quand vous sentez que vous allez vous mettre à crier, pleurer, ou menacer, ayez le réflexe de vous dire que vous exagérez et que votre couple ne marche pas comme ça. Il y a d'autre possibilité de faire valoir ses besoins que la manipulation et l'usage de la colère.


10- Savoir s’excuser et être reconnaissant

Le plus tôt possible, prenez le temps de dire que vous vous êtes égaré(e) dans votre émotions, que vous êtes allé(e) trop loin, que vous ne le pensiez ce que vous avez dit.

Dites que vous êtes désolé(e) .

( Voir mon article « Connaissez-vous la méthode d'harmonisation Ho'Oponopono »)



Établir un traité de paix, pour prévenir les excès de colère










Le village des Pruniers est un centre de méditation et monastère bouddhiste dans le sud-ouest de la France. Il a été fondé en 1982 par deux moines vietnamiens, Thich Nhat Hanh et Chân Không. Chaque année des couples s'y rendent pour tenter de retrouver l''harmonie. Au départ de leurs retraite, lors d'une cérémonie rassemblant toute la communauté, il leurs ait demandé de signer le traité ci-dessous:

( Vous pourrez-vous en inspirer pour rétablir un cadre relationnel sain, inspirant respect et sérénité. )


« Le traité de Paix :


Afin de vivre ensemble longtemps et dans le bonheur ; afin de développer et d'approfondir continuellement notre amour et notre compréhension, les soussignés font le vœux d'observer et de pratiquer ce qui suit.


Moi, qui suis en colère, je m'engage :


- A me retenir de dire ou de faire quoi que ce soit qui pourrait causer davantage de tort ou envenimer la colère.

- A ne pas réprimer ma colère.

- A pratiquer la respiration consciente et à revenir en moi-même pour prendre soin de ma colère.

- A faire part, dans les vingt-quatre heures, que ce soit par la parole ou par le biais d'un message de paix, de ma peine et de ma colère à la personne qui l'a suscitée.

- A lui proposer un rendez-vous ultérieur dans la semaine (par exemple le vendredi soir), soit verbalement, soit par un message, pour discuter plus profondément du problème.

- A ne pas dire : « Je ne suis pas en colère, je me sens bien. Je ne souffre pas. Je n'ai vraiment aucune raison d'être irrité. »

- A analyser minutieusement ma vie quotidienne que je sois assis, en train de marcher, allongé, au travail ou en voiture. Cela me permettra de découvrir mes maladresses passées et les blessures que j'ai pu infliger à l'autre par ma propre énergie d'habitude ? Cela me permettra également de découvrir que la puissante graine de colère en moi est la cause première de mon exaspération, que l'autre n'en est que la cause secondaire et cherche uniquement à trouver un soulagement à sa peine, et que tant qu'il souffrira, je ne pourrai être réellement heureux.

- A présenter mes excuses, sans attendre le rendez-vous du vendredi, dès que j'aurai reconnu ma maladresse et mon manque d'attention.

- A reporter le rendez-vous du vendredi si je ne me sens pas suffisamment calme pour rencontrer l'autre .



Moi, la personne qui a suscité la colère de l'autre, je m'engage :


- A respecter les sentiments de l'autre, à ne pas le tourner en dérision, et à lui laisser suffisamment de temps pour qu'il retrouve son calme.

- A ne pas faire pression sur lui pour obtenir immédiatement une explication.

- A lui confirmer mon acceptation d'une rencontre, que ce soit verbalement ou par écrit, et à lui assurer que je serai fidèle au rendez-vous.

- A ne pas attendre le vendredi soir pour lui présenter mes excuses, si je le peux.

- A pratiquer la respiration consciente et le regard profond. Cela me permettra de découvrir que j'ai en moi des graines de colère, de méchanceté et une énergie d'habitude qui rende l'autre malheureux. Cela me permettra aussi de découvrir que je croyais soulager mon propre mal-être en faisant souffrir l'autre, ce qui était une erreur. En réalité, en le faisant souffrir, c'est moi que je fais souffrir.

- A lui présenter mes excuses dès que j'aurais pris conscience de ma maladresse et mon manque d'attention, sans tenter de me justifier et sans attendre le rendez-vous du vendredi.


Nous faisons le vœux, en présence du Bouddha comme témoin et en présence pleinement consciente de notre Sangha*, de respecter ces articles et de les mettre en pratique de tout notre cœur. Nous invoquons les Trois Joyaux pour qu'ils nous protègent et nous accordent lumière et confiance.

*Référence au texte original, qui peut bien entendu être rerédigé de manière plus " laïque ".



Signature : ---------------------

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Éteindre le feu de sa colère et sauvegarder sa maison










Quand quelqu'un nous blesse par ses paroles ou par ses actes, nous avons tendance à prendre des mesures de rétorsion, afin que cette personne souffre à son tour. Nous espérons ainsi diminuer notre propre tourment: " je veux te punir. Je veux que tu souffres parce que tu m'as blessé, et quand je te verrais souffrir intensément, je me sentirais bien mieux."


Bon nombre d'entre nous pense qu'un comportement aussi puéril est justifié. En réalité, en agissant ainsi, vous inciterez l'autre à se venger. Il en résultera une escalade dans la souffrance de part et d'autre. En fait, nous avons tous besoin de compassion et d'aide, pas d'une punition. Chaque fois que vous êtes blessé, irrité, regardez en vous-même et prenez soin de vos émotions. Ne dites rien, ne faites rien. Tout ce que vous pourriez dire ou faire sous l'emprise de la colère pourrait détériorer encore plus votre relation. Rares sont ceux qui font l'effort de se comporter ainsi. Nous sommes peu enclin à regarder en nous-même. Nous voulons rendre coup pour coup afin de punir l'autre.


Si un incendie ravage votre maison, la chose la plus urgente à faire et de tenter de l'éteindre, et non de courir après celui que vous croyez être responsable. Si vous le pourchasser les flammes réduiront votre maison en cendres. Il ne serait pas sage d'agir ainsi. Vous devez absolument tout faire pour l'éteindre. De même, lorsque vous êtes en colère, en continuant à punir, vous agissez exactement comme celui qui court après l'incendiaire pendant que sa maison est dévoré par les flammes. Grâce à la respiration et la marche consciente, la maîtrise de soi, une analyse minutieuse de cette perception et compréhension, de votre souffrance, et de celle de l'autre, vous pourrez transformer votre " mer de feu " intérieure en un " lac de fraîcheur ".

Alors non seulement vous cesserez de souffrir, mais vous deviendrez une source de joie et de bonheur au sein de votre couple et de votre entourage.


Alexandre JEROME.

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